Publié dans Politique

Situation de la filière vanille - Réunion au sommet à Iavoloha ce jour 

Publié le mercredi, 08 février 2023

Vitesse supérieure. Annoncée se tenir hier, finalement la réunion de tous les opérateurs de la filière vanille aura lieu ce jour au palais d’Etat d’Iavoloha. Pour rappel, suite aux cris d’alerte des planteurs et collecteurs dans le Nord et l’Est du pays, par rapport aux difficultés que ces derniers éprouvent pour écouler leurs stocks de vanille présentement, les plus hautes autorités ainsi que les représentants de toute la chaîne de valeur depuis les représentants des planteurs jusqu’à ceux des exportateurs et acheteurs internationaux en passant par les collecteurs commissionnaires se sont réunis depuis lundi à Ivandry pour tenter de trouver un point de résolution du blocage annoncé par les producteurs à la source.

Ainsi, sous l’initiative du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), en collaboration avec le Conseil national de la vanille (CNV), tout ce beau monde se rendra à Iavoloha en fin d’après-midi pour trouver des consensus et sortir des résolutions afin de débloquer la situation actuelle. Situation qui se présente par le fait qu’il y a beaucoup de stock de vanille chez les agriculteurs et les collecteurs commissionnaires. Des stocks qui, jusqu’à présent, peinent à trouver preneur alors que la campagne bat son plein. Ainsi, pour les autorités, la priorité est de voir de quelle manière  écouler le stock afin de rassurer les producteurs sans pour autant les pénaliser dans les négociations avec les acheteurs internationaux. 

Réforme 

En effet, dans les plus grosses régions productrices, notamment dans la Région SAVA qui concentre 80% de la production de vanille du pays, les acheteurs locaux, collecteurs et exportateurs se font rares et boudent l’or vert. Raison pour laquelle certains d’entre les producteurs se résignent à vendre à perte pour espérer récupérer un minimum d’argent ou encore à céder sa production au plus bas prix au mieux, récupérer au minimum l’investissement de départ. Par ailleurs, le MICC entend maintenir et faire respecter la rigueur adoptée lors de la politique d’assainissement de la filière pour stabiliser la situation de cette dernière. Un assainissement qui  passe  aussi par  le respect du prix minimum à l’exportation de 250 USD le kilo.  Le ministère a mis en place une batterie de mesures pour faire respecter cette obligation. C’est ainsi, par exemple, que dorénavant les commissions convenues parfois d’une manière frauduleuse entre l’exportateur et l’acheteur international ne seront plus acceptées. L’Etat s’est lancé dans une vaste réforme de la filière qui est essentielle pour l’économie malgache. L’administration, quant à elle, n’a pas hésité à pointer du doigt les « fraudes » dans la chaîne de valeur de la vanille. Pourtant, Madagascar est réputé sur le marché international pour la qualité de sa vanille. D’ailleurs, 70% de la vanille sur le marché à l’échelle mondiale proviennent de notre pays.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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